top of page

Regard sur "The Glass Menagerie" par le Guardian...

  • artistscom
  • 31 mars 2017
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 27 oct. 2020

En allant au théatre Belasco à Broadway voir la renaissance de la pièce de Tennesse Williams "The Glass Menagerie", les spectateurs pourraient penser se tromper d'adresse. Est-ce vraiment l'appartement de Wingfield St Louis ? Où est le canapé, les tapis, le rideau et la photo de papa? Est-ce que c'est Tom? Il a l'air si vieux. Et qu'a-t-il fait de sa traînée marine? Est- ce Amanda? Les beaux effets musicaux et les orchestrations lugubres donnent un poids émotionnel à l'histoire mélancolique d'un adolescent qui a été gardé enchaîné dans un sous-sol pendant un an... Cette version est une création cérébrale, souvent surprenante par sa déconstruction et sa ré-investigation du classique américain. L' interprétation est plus radicale que celle de John Tiffany vue il y a quelques années et parfois volontairement en désaccord avec l'écriture initiale.

Dans un théâtre, un souvenir se traduit souvent par un symbole comme un foulard rose jeté sur une lampe ou une chanson rêveuse. Là les souvenirs sont dans l'esprit du vieux Tom comme de vrais souvenirs, ils sont parfois déformés, parfois laids et pas toujours cohérents. La scène d'ouverture est pratiquement nue.

Durant ces deux heures de prestation, Tom revisite la vie avec sa mère harcelante et sa sœur fragile. Il aspire à devenir un poète mais est étouffé par la pauvreté, la famille et la corvée du travail. L'alcool et les aventures sexuelles sont le quotidien de sa vie. Sa mère, Amanda, était dans le passé une belle bourgeoise qui n'acceptera pas les conditions modestes de sa vie et l'infirmité de sa fille Laura. Lorsque Tom invite dans la demeure familiale Jim 0'Connor, un jeune homme ordinaire l'espoir refera surface, puis il se brisera. Tout au long de la pièce, le jeu des acteurs tourbillonne de gestes réalistes et des plus expressifs. La théâtralité est auto-consciente, parfois auto-satisfaisante. Elle éloigne les spectateurs des personnages et des situations de manière plus ou moins productive.

Sally Field dépeint Amanda avec une sympathie et une raillerie distinguée. Sa relation avec Tom (Joe Mantello) est parfois taquine. La déficience physique de Laura accentue et complique sa relation avec Tom.

Tom les quittera, tout comme l'histoire originale mais ne s'éloignera pas car la mémoire sera toujours là.

"The Glass Menagie" se jouera au théatre Belasco de New York, jusqu'au 2 juillet.


Joe Mantello et Sally Field

et Finn Wittrock

Comentarios


Suivez nous
  • Twitter Basic Black
  • Tumblr Social Icon
 Sujets récents

© 2023 by Glorify. Proudly created with Wix.com

bottom of page